Selon le rapport annuel du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, 120 millions de personnes ont été contraintes de fuir en 2023. Cela montre qu’il existe une crise humanitaire mondiale croissante, avec de nombreux défis et négligences en matière de déplacements forcés.
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés a révélé que le nombre total de personnes déplacées de force a atteint 120 millions en 2023, soit six millions de plus que l’année précédente. C’est comme toute la population du Japon !
Les trois quarts de ces personnes vivent dans des pays pauvres ou à revenu intermédiaire, ce qui montre à quel point les déplacements forcés constituent un problème mondial.
Le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, s’inquiète des nouvelles restrictions en matière d’asile mises en place par l’administration Biden. Il a averti que certaines de ces restrictions pourraient violer le droit international. Grandi a fait ces commentaires lorsque l’agence a publié son rapport annuel, Tendances mondiales pour 2023, qui montre une augmentation des déplacements forcés dans le monde.
Grandi a souligné que les crises en Afrique, notamment au Soudan, sont souvent négligées malgré le nombre élevé de personnes déplacées.
Il a également mentionné que l’attention du monde est généralement concentrée sur des crises comme celle de Gaza et de l’Ukraine, tandis que les crises majeures dans des pays comme le Congo et le Myanmar sont souvent sous-estimées.
Les États-Unis sont confrontés au défi le plus complexe en matière de réfugiés parmi tous les pays développés, selon Grandi. Il faisait référence à l’afflux de personnes à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
Le patron de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés n’a pas aimé les nouvelles règles que l’administration Biden veut imposer aux migrants demandant l’asile à la frontière. Certains pensent que ces règles sont uniquement destinées à la politique avant les élections nationales de novembre. Ils pourraient enfreindre les règles internationales des droits de l’homme.
Mais le patron a également déclaré que le projet de l’administration Biden visant à faire venir environ 125 000 réfugiés aux États-Unis est un très bon exemple de l’intégration américaine.
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés a également souligné combien il est difficile pour les réfugiés et les personnes qui doivent quitter leur foyer en raison des combats dans des pays comme le Congo et le Myanmar. Ils ont déclaré que la Syrie reste le problème le plus grave, avec près de 14 millions de personnes contraintes de quitter leur foyer, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.
Par : Arsène de Bangweni