Plus de 1 000 nouveaux cas de mpox, également connu sous le nom de la variole du singe, ont été signalés en République démocratique du Congo (RDC) en seulement une semaine, selon le dernier rapport du CDC Afrique publié aujourd’hui. L’agence sanitaire de l’Union africaine (UA) s’inquiète également de la propagation rapide du virus au Burundi et en République centrafricaine voisins.
La République démocratique du Congo (RDC) reste le pays le plus touché par l’épidémie, avec près de 18 000 cas signalés depuis début 2024, dont plus de 1 000 nouveaux cas la semaine dernière. Le Dr Jean Kaseya, le directeur général du CDC Afrique, constate également une propagation inquiétante dans plusieurs pays voisins. « Une alerte arrive du Burundi, de la République Démocratique du Congo et de la République Centrafricaine, où nous constatons une augmentation du nombre de décès et de cas. Même si nous n’avons pas vu de nouveaux pays touchés, le virus ne se propage pas seulement en Afrique mais aussi sur d’autres continents.
Au Burundi, les nouveaux cas ont plus que doublé en une semaine pour atteindre 572 infections, tandis que la République Centrafricaine a enregistré 57 nouveaux malades pour un total de 263 cas selon RFI.
Cependant, l’Ouganda, le Rwanda et le Kenya, qui avaient détecté des premiers cas en juillet, n’ont signalé aucune nouvelle transmission. Il en va de même pour la Côte d’Ivoire et le Libéria, selon le CDC Afrique, qui précise également qu’aucun nouveau pays africain n’a été touché par l’épidémie au cours de la semaine écoulée. Cependant, selon l’AFP, citant l’Institut national de santé publique de Côte d’Ivoire, mardi 20 août, « 28 cas ont été confirmés, dont un décès à Abidjan ».
Les premières doses de vaccins seront livrées d’ici la fin de la semaine prochaine.
Quant aux vaccins, les premières doses seront livrées sur le continent africain d’ici la fin de la semaine prochaine, a annoncé le Dr Jean Kaseya, le directeur général de l’agence sanitaire de l’Union africaine, qui estime que la priorité désormais est de les produire en Afrique.
Un accord a été conclu avec le fabricant danois Bavarian Nordic pour transférer la technologie vers des sites de production africains, mais aucun calendrier n’a encore été annoncé. « Nous avons besoin d’une fabrication locale et je tiens à remercier Bavarian Nordic d’avoir accepté de transférer la technologie vers l’Afrique afin que l’Afrique puisse fabriquer le vaccin, ce qui réduira le prix sans compromettre la qualité du vaccin. Cela nous donne de l’espoir », a déclaré le Dr Jean. Kaseya, DG d’Africa CDC.
Par : Arlette Ngo Nlend / Afrique Première Tv