Dans une bataille de géants palpitante, le combattant camerounais Francis Ngannou a dominé son adversaire brésilien Renan Ferreira au premier round de l’épreuve de la Professional Fighters League (PFL) qui s’est tenue à Riyad, en Arabie Saoudite, dans la nuit du 19 octobre. Près de trois ans après son dernier combat de MMA, l’ancien champion de l’UFC a fait un retour triomphal dans la cage en remportant le titre des poids lourds de l’organisation américaine.
Ngannou, également connu sous le nom de « Predator », a fait un retour en force après son départ de l’UFC, battant facilement Ferreira au premier tour. Malgré un adversaire redoutable avec une construction similaire et un avantage de portée impressionnant, Le « Predator » (38 ans, 1,93 m, 116,5 kg) n’a fait qu’une bouchée du « Problema » brésilien (34 ans, 2,03 m, 118,6 kg), Ngannou a démontré sa puissance et ses compétences tout au long du combat. Ferreira, connu pour ses victoires par élimination directe, n’a pas pu résister aux attaques incessantes de Ngannou.
Dès le début du match, Ngannou a fait preuve de force et d’agilité, accompagnant avec précision les frappes de Ferreira. Malgré la stature intimidante de son adversaire et son bilan à élimination directe, Ngannou est resté calme et a rapidement pris le contrôle du combat. Le combattant brésilien n’a pas pu suivre le rythme de Ngannou, succombant finalement à la domination du Camerounais.
Après que Ngannou ait facilement échappé à une tentative d’étranglement de jambe de Ferreira, il a été bloqué au sol et le piège s’est refermé sur lui. Francis Ngannou a ensuite pu décocher des coups de tête sur son adversaire impuissant jusqu’à ce qu’il s’effondre presque sans vie au sol, obligeant l’arbitre à arrêter le combat sur TKO.
Une victoire aux couleurs de son regretté fils Kobe âgé de 15 mois.
Avec cette rentrée réussie et cette victoire flamboyante, le Camerounais montre qu’il n’a rien perdu de sa grandeur ni de sa férocité dans la cage. Cette démonstration contraste avec l’émotion qu’il a laissée échapper après sa victoire, entouré de son entraîneur Dewey Cooper, lui aussi en larmes, et du reste de son staff dans l’octogone. « Je ne peux penser à rien d’autre qu’à mon fils Kobe. Je voulais me battre pour lui. Je suis heureux d’avoir fait cela pour mon fils. J’espère que son nom restera dans les mémoires car sans lui, nous ne serions pas là aujourd’hui. « , a-t-il simplement déclaré, très ému, en hommage à son fils décédé en avril à l’âge de 15 mois. A 38 ans, après un surprenant détour par la boxe et une terrible épreuve personnelle, Ngannou a prouvé au monde qu’il possédait une résilience extraordinaire.
Par : Arlette Ngo Nlénd / Afrique Première Tv