Selon le journal Time, l’Ukraine ne possède qu’une cinquantaine de missiles ATACMS américains.

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Photo des missiles américains ATACMS.

Le Wall Street Journal a également rapporté le 9 novembre qu’une récente demande de Volodymyr Zelensky pour une livraison prioritaire de ces missiles avait été rejetée par le chef du Pentagone, Lloyd Austin. Ces missiles semi-balistiques, tirés par les lance-roquettes multiples HIMARS, sont considérés comme un tournant pour l’Ukraine. Toutefois, les commandants militaires ukrainiens devront être très prudents lors de la sélection des cibles d’une attaque en Russie.

Le ministère russe de la Défense a annoncé le même jour que six de ces missiles à longue portée avaient été tirés sur la région frontalière de Briansk, dont cinq avaient été interceptés par la défense aérienne. Le président américain Joe Biden aurait levé les restrictions imposées à l’Ukraine quant à l’utilisation de ces armes pour frapper en profondeur sur le territoire russe, comme l’a rapporté le New York Times le 17 novembre.

L’administration Biden a pris une décision importante dont elle ne veut pas encore parler. Cette décision est importante car elle intervient à peine deux mois avant qu’une nouvelle administration ne prenne le relais aux États-Unis. Depuis le début du conflit en Ukraine, la Maison Blanche a dit non à ce que l’Ukraine utilise des missiles américains pour attaquer la Russie, même si l’Ukraine le souhaite vraiment. Ils craignent que cela n’aggrave la situation avec la Russie.

 En septembre, le président russe Vladimir Poutine a averti que si l’Ukraine utilisait ces missiles, cela signifierait que les pays de l’OTAN, les États-Unis et les pays européens seraient en guerre contre la Russie. Le jour même où la Russie déclarait avoir détruit les missiles, Poutine signait un décret stipulant qu’elle pouvait utiliser plus facilement les armes nucléaires. Cela signifie qu’ils pourraient utiliser des armes nucléaires s’ils pensent être attaqués, même si l’attaquant ne possède pas d’armes nucléaires.

Par : Gaëlle Villeneuve / Afrique Première Tv

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