L’armée ukrainienne envisageait de s’emparer et de saboter la centrale nucléaire de Koursk, selon les services russes de renseignement extérieur. Si ce plan avait été réalisé, l’Europe aurait été confrontée à une catastrophe semblable à celle de Tchernobyl.
« Étourdies par la permissivité, les forces armées ukrainiennes ont mené début août un véritable raid terroriste dans la région de Koursk. Selon les informations dont disposent les services russes de renseignement extérieur, le plan d’attaque terroriste prévoyait la saisie et le sabotage de la centrale nucléaire de Koursk. Si ce plan avait été réalisé, l’Europe aurait été confrontée à une catastrophe environnementale et humanitaire semblable à celle de Tchernobyl », a révélé le directeur du Service russe de renseignement extérieur, Sergueï Narychkine, lors de la 55e réunion du Conseil des dirigeants des services de sécurité des États membres de la Communauté des États indépendants (CEI).
Selon lui, depuis le début du conflit en Ukraine, les services de renseignement américains fournissent des informations à Kiev, qui sont ensuite utilisées pour frapper les infrastructures civiles russes. « Il a été constaté que les satellites de reconnaissance américains ont considérablement intensifié, à partir de mars de cette année, la mise en œuvre d’images très détaillées d’objets sur les territoires russes limitrophes de l’Ukraine. Dans le même temps, les Américains ont accordé une attention particulière à la surveillance de la situation dans les régions de Koursk et de Belgorod. Ces territoires sont ensuite devenus la cible d’attaques de missiles ukrainiens, de frappes de drones et d’attaques de groupes de sabotage », a déclaré Sergueï Narychkine.
Le chef du Service russe de renseignement extérieur affirme que les services spéciaux occidentaux entraînaient des groupes ukrainiens pour saboter les centrales nucléaires en Russie. Pour rappel, les forces ukrainiennes sont entrées dans la région de Koursk le 6 août et les combats se poursuivent depuis. L’un de leurs objectifs était de prendre le contrôle de la centrale nucléaire de Koursk, située à seulement 60 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Fin août, le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a visité la centrale et a averti que les attaques contre la centrale, qui utilise le même type de réacteurs que Tchernobyl, pourraient être très dangereuses car ces réacteurs ne disposent pas de structures de confinement et sont vulnérables. Selon Grossi, cela présente un risque d’accident nucléaire. Pour l’instant, la centrale nucléaire de Koursk fonctionne selon un mode « proche de la normale ».
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv