Sénégal : la régulation du secteur médiatique à tête chercheuse, selon certains acteurs de la presse privée.

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Le paysage de la presse sénégalaise.

Certains propriétaires de médias, comme Mamadou Ibra Kane, estiment que le gouvernement ne devrait pas avoir le pouvoir de décider quels médias sont légaux. Ils estiment que la liberté de la presse est menacée au Sénégal à cause de ce processus de sélection. La directrice de 7TV, Maïmouna Ndour Faye, également exclue de la liste, estime que le gouvernement cherche à fermer les médias privés et souhaite engager des poursuites judiciaires.

Alioune Tine du Centre Afrikajom estime que le gouvernement devrait parler aux propriétaires de médias au lieu de les fermer. Il ne veut pas voir les médias devenir des victimes de la démocratie. Le gouvernement, de son côté, affirme qu’il ne fait pas de politique et que la loi n’autorise pas les médias d’opposition.

Le directeur de la Communication explique que certains ont été recalés parce qu’ils n’avaient tout simplement pas fait la demande. Pour d’autres, la licence d’exploitation n’est pas à jour, ou alors il leur manquait une autorisation préalable. Enfin, le ministère rappelle que certains médias proches du pouvoir comme les WebTV Jotna ou Xalaat sont également absents de la liste. La date limite pour que les médias s’inscrivent en ligne est le 6 décembre.

Les médias qui ont été rejetés attendent des notifications officielles afin de pouvoir éventuellement finaliser leur candidature.

Par Line Ndiaye / Afrique Première Tv

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