Une tentative ukrainienne de s’emparer d’une plateforme en mer noire, repoussée par les forces de défense russes

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Une plateforme à la mer noire en Crimée.

Les forces ukrainiennes perdent en moyenne 28 kilomètres carrés chaque jour, selon Choïgou. « Hier soir, la tentative du régime de Kiev de s’emparer de la plate-forme de forage auto-élévatrice russe « Crimée 2″ en mer Noire a été contrecarrée », a déclaré le ministère russe de la Défense sur sa chaîne Telegram le 11 septembre. Ils évoquent un assaut d’une « force amphibie composée de 14 bateaux de la Willard Sea Force américaine » transportant des éléments de la marine ukrainienne. « Au cours de la bataille, les forces de la flotte de la mer Noire et les militaires russes qui gardaient et défendaient la plate-forme de forage ont coulé huit bateaux et tué jusqu’à 80 membres des forces d’opérations spéciales ukrainiennes », a rapporté le ministère russe.

Bien que privées de leur flotte au début du conflit avec la Russie, les forces de Kiev tentent régulièrement des opérations maritimes. Début août, alors que l’Ukraine lançait son offensive contre la région de Koursk, le gouverneur de Kherson, Vladimir Saldo, rapportait que des « saboteurs ukrainiens » avaient tenté de débarquer sur l’isthme de Tendra, une étroite bande de terre au bord de la mer Noire, dans la soirée du 5 août, en utilisant 12 bateaux appuyés par des drones explosifs. Mi-avril, dans la même zone, le FSB avait annoncé avoir empêché un « débarquement de groupes de sabotage des forces spéciales ukrainiennes », en diffusant une photo de corps criblés de balles dans un canot pneumatique.

En ce qui concerne les plates-formes de forage, les forces ukrainiennes les ont déjà ciblées. Dans les premiers mois du conflit, le 20 juin 2022, le leader de Crimée, Sergueï Axionov, a signalé que plusieurs plateformes appartenant à Tchernomorneftegaz, une société qui extrait du pétrole et du gaz au large des côtes de Crimée et dans la mer d’Azov, avaient été détruites par des tirs d’artillerie, blessant trois personnes. Cette tentative ukrainienne s’est produite quelques heures seulement avant l’arrivée du secrétaire d’État américain Antony Blinken et de son nouvel homologue britannique, David Lammy, à Kiev le 11 septembre. La veille, lors d’une conférence de presse commune à Londres, le secrétaire d’État américain avait indiqué que Washington envisageait d’autoriser Kiev à lancer des missiles à longue portée plus profondément sur le territoire russe. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a promis le 11 septembre que la Russie réagirait de manière appropriée si une telle autorisation était donnée à Kiev.

Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv

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