Les dirigeants africains et l’Union africaine travaillent ensemble pour aider les agriculteurs africains à produire davantage de nourriture, ils veulent s’assurer que les gens mangent à leur faim et que l’agriculture prospère. À l’heure actuelle, de nombreux pays africains dépendent de l’achat d’engrais auprès d’autres pays, notamment la Russie, mais ils souhaitent changer cette situation. En travaillant ensemble et en investissant dans la production locale d’engrais, ils espèrent améliorer la santé des sols et aider les agriculteurs à produire davantage.
Lors d’une grande réunion au Kenya, ils se sont fixé comme objectif de tripler la production d’engrais organiques et inorganiques d’ici 2033. Pour y parvenir, ils affirment avoir besoin de 15 milliards de dollars provenant d’investisseurs privés. Les dirigeants sont enthousiasmés par le potentiel de croissance de l’agriculture, de sols plus sains et d’une économie plus forte pour l’Afrique.
L’Afrique possède de nombreuses terres pouvant être utilisées pour l’agriculture et de nombreuses ressources en eau qui ne sont pas pleinement utilisées, cela signifie que les pays africains ont le potentiel de produire leurs propres engrais au lieu de dépendre d’importations coûteuses. Le Centre africain de développement des engrais, basé au Zimbabwe, existe depuis les années 1980 et s’efforce d’aider les agriculteurs africains à obtenir des engrais de qualité à des prix abordables. L’Union africaine et les dirigeants africains visent à garantir que d’ici 2033, au moins 70 % des agriculteurs aient accès à des engrais et à des services agricoles abordables. Cela aidera l’Afrique à croître sa production agricole et à se développer à l’avenir.
Par : Daniella Aka / Afrique Première