La France pointée du doigt par les autorités algériennes, dans une tentative de déstabilisation terroriste en Algérie.

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Bâtiment de l’ambassade française aux Amandiers à Alger.

Amine Aissaoui, 35 ans, est apparu dans un reportage télévisé comme un ancien jihadiste en Syrie et en Irak revenu en Algérie pour purger une peine de prison. Il affirme avoir été contacté par des agents de la DGSE à Alger qui lui ont demandé d’espionner les islamistes radicaux dans les quartiers de la capitale, de se rendre au Niger pour recueillir des informations sur les groupes armés et de former une cellule terroriste en Algérie « pour commettre des attentats ».

La presse algérienne a annoncé dimanche 15 décembre que l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, avait été convoqué par le ministère des Affaires étrangères en raison de cet incident.

Selon le journal gouvernemental El Moudjahid, citant « des sources diplomatiques crédibles », l’ambassadeur a été informé de la « forte désapprobation des plus hautes autorités algériennes à l’égard des nombreuses provocations et actes hostiles français à l’égard de l’Algérie ». « Ces actions ne resteront pas sans réponse. L’Algérie prendra toutes les mesures nécessaires pour faire face à ces tentatives d’ingérence », ajoute la même source.

La convocation de l’ambassadeur de France n’a pas été officiellement annoncée par le ministère algérien des Affaires étrangères. En revanche, Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, était dimanche sur France Inter. Il a dénoncé des « accusations infondées et fantaisistes » de la part de l’Algérie. Il a confirmé et regretté la convocation de l’ambassadeur de France.

Par : Ali Habib Camara / Afrique Première Tv

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