La société minière française Orano s’apprête à lancer un arbitrage international contre le Niger.
Le spécialiste de l’uranium a récemment vu son permis d’exploitation suspendu sur un important gisement, Imouraren.
Début décembre, Orano avait affirmé que les autorités nigériennes avaient « pris le contrôle opérationnel » de sa filiale minière au Niger. Il s’agit de la Somaïr, la Société minière de l’Aïr, détenue à 63,4% par Orano et à 36,6% par l’Etat du Niger.
L’entreprise, dont l’État français détient 90 % des actions, a annoncé la suspension de la production de sa filiale à partir du 31 octobre, faute de pouvoir « continuer à travailler » dans le pays.
La fermeture des frontières depuis le coup d’État de juillet 2023 empêche l’exportation des stocks d’uranium de la région d’Arlit. Cela a causé un préjudice financier estimé à environ 300 millions d’euros selon les médias français.
Par : Haby Coulibaly / Afrique Première TV