Les autorités algériennes ferment les éditions Frantz-Fanon, pour cause : activités illégales.

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Vue aérienne de la ville d’Alger, en Algérie.

Le livre « L’Algérie juive. L’autre moi que je connais si peu », d’Hédia Bensahli, parle du judaïsme en Algérie depuis l’Antiquité jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Tout allait bien jusqu’en octobre, lorsque le La société d’édition souhaitait que l’auteur fasse des événements autour du livre dans les librairies algériennes.

Mais ensuite, les choses se sont compliquées. Les internautes ont commencé à attaquer la maison d’édition sur les réseaux sociaux, et certains politiciens se sont également impliqués. Le 23 octobre, le procureur a accusé l’entreprise de porter atteinte à la sécurité nationale et de propager la haine. Le directeur a eu des ennuis et certaines librairies ont dû retirer le livre de leurs rayons. Un magasin a même été fermé en décembre à Tizi-Ouzou.

La semaine dernière, le gouverneur de Boumerdès a fermé pour six mois les éditions Frantz-Fanon, les accusant de se livrer à des activités illégales. Les éditions Frantz-Fanon, créées en 2014 avec l’autorisation de la famille du psychiatre et militant anticolonial martiniquais, se qualifient de « progressistes ». Ils ont ouvertement critiqué l’état actuel de l’Algérie et se sont prononcés contre la pression accrue exercée sur les intellectuels du pays. Cela fait suite à l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal et à l’exclusion de plusieurs auteurs et éditeurs, dont Kamel Daoud, du Salon international du livre d’Alger. Les éditions Frantz-Fanon estiment que cette fermeture est injuste car elle interfère avec une procédure judiciaire en cours.

Par : Ali Habib Camara / Afrique Première TV

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