Cameroun mouroir des journalistes !

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Sylvie Louisette Ngo Yebel a disparu samedi soir et son corps a été retrouvé coupé en trois morceaux dans deux valises le lendemain matin. La police s’est immédiatement rendue dans le quartier où elle a été retrouvée. Ils ont interrogé un membre de la famille mardi. Sylvie était une communicatrice et une militante écologiste, mais on ne sait pas si son meurtre était lié à son travail.

La journaliste nommée Sylvie Louisette Ngo Yebel a travaillé de 2012 à 2016 pour une organisation appelée Traffic, qui surveillait le commerce d’animaux et de plantes sauvages. Depuis 2019, elle est chargée de communication de la Comifac, un groupe qui protège les forêts d’Afrique centrale.

La Comifac, composée de 11 pays, ne s’est pas encore prononcée sur ce drame. Interrogé par RFI, le bureau de la Comifac n’a fait aucun commentaire.

Mais un autre groupe appelé Receiac, dont Sylvie faisait partie, a qualifié le crime d’« extrêmement barbare », de « violent » et de « cruel ». Ils disent que les responsables devraient être punis. Le président de Receiac, Raoul Siemeni, souhaite que les autorités camerounaises enquêtent rapidement sur ce meurtre.

Il y a un peu plus d’un an, un autre journaliste nommé Martinez Zogo a été retrouvé mort et horriblement mutilé. Le procès pour son meurtre doit reprendre lundi 15 avril.

Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première

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