Patrice Motsepe, répond à Samuel Eto’o, parle de Gianni Infantino sur sa proximité avec la CAF.

Spread the love

Lors de l’entretien exclusif avec France 24, Patrice Motsepe a évoqué que l’un de ses objectifs est qu’un pays africain remporte la prochaine Coupe du Monde en 2026. Il estime que la dernière Coupe d’Afrique des Nations, organisée en Côte d’Ivoire, a été la plus réussie dans histoire. Il a rapporté 80 millions de dollars, grâce à l’augmentation du nombre de sponsors et de plus de deux milliards de téléspectateurs.

Motsepe a expliqué que lorsqu’il a pris la tête de la CAF en 2021, il a constaté de sérieux problèmes de gouvernance et la manière dont les fonds étaient dépensés. Sa mission était de restaurer la crédibilité auprès des sponsors et du public en améliorant les finances et les opérations de l’organisation.

Quant à savoir s’il se présentera aux élections l’année prochaine, Motsepe a mentionné qu’il vise à établir une base solide et une équipe de direction afin qu’il puisse être remplacé si nécessaire. Il n’a toutefois pas exclu de briguer un second mandat, soulignant l’importance de ne pas laisser les progrès réalisés jusqu’à présent se perdre.

Et à ceux qui pensent que le vrai patron de la CAF n’est autre que le président de la Fifa Gianni Infantino, Motsepe rétorque que ce genre de polémiques ne le touche pas. Selon lui, ce point de vue est relique d’un passé où l’Afrique n’était pas considérée comme capable de décider par elle-même.

 Le président nie les accusations portées par l’ancienne star du football Samuel Etoo et la fédération camerounaise selon lesquelles la CAF le diffame à travers une enquête sur des matchs truqués. Il veut que tout le monde sache que personne, pas même lui-même, n’est au-dessus des lois. Le président affirme que l’enquête est menée selon les règles de la CAF et dans le respect de la présomption d’innocence.

Quant aux cas présumés d’agressions sexuelles impliquant des entraîneurs d’équipes de jeunes au Gabon, le président affirme que la CAF prend l’affaire très au sérieux. Il estime que la réélection du président de la fédération gabonaise, accusé de ne pas avoir signalé les abus aux autorités, au comité exécutif de la CAF n’est pas un signe de manque de respect envers les victimes présumées. Les FAC s’attaquent à ce problème de toute urgence, mais sont confrontées à des difficultés lorsque des individus suspects sont détenus sans procès dans leur propre pays.

Par : Daniella Aka / Afrique Première

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *