Le chef du gouvernement transitoire du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré conservera ses fonctions pendant cinq ans supplémentaires à compter du 2 juillet 2024, avec la possibilité de se présenter à la future l’élection.
Cette décision intervient après la signature d’une nouvelle charte à l’issue de l’Assemblée nationale, qui s’est conclue samedi soir à Ouagadougou.
Le président de la transition capitaine Ibrahim Traoré a reçu le titre de président du Faso et commandant suprême des forces armées, selon la synthèse du document fourni par le président du comité d’organisation, le colonel Moussa Diallo, ce qui marque la fin du régime de transition en place depuis le 30 septembre 2022.
Des représentants de la société civile, des forces de sécurité et de défense, ainsi que des députés de l’Assemblée de transition ont participé aux discussions à Ouagadougou, mais la plupart des partis politiques ont boycotté l’événement. Ces partis politiques ont justifié leur boycott en invoquant la suspension des activités des partis politiques depuis le 30 septembre 2022, date à laquelle le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir.
Le Burkina Faso fait partie d’une liste croissante de pays d’Afrique de l’Ouest où l’armée a pris le pouvoir, accusant les gouvernements élus de ne pas tenir leurs promesses et bafouant les règles démocratiques.
La transition s’est fixée pour objectif d’organiser des élections pour restaurer un régime démocratique dans le pays d’ici juillet 2024. Mais situation actuelle du pays n’accordent pas des conditions favorables à l’organisation d’une élection au Burkina Faso.
Par : Arsène de Bangweni