Le groupe français spécialiste du combustible nucléaire a terminé le premier semestre avec une perte de 133 millions d’euros, selon les résultats présentés vendredi. Au premier trimestre 2023, le groupe avait enregistré un bénéfice net de 117 millions d’euros.
Mais cette année, les choses ne vont pas bien. Le changement de paradigme des nouvelles autorités du Niger, qui ont décidé en juin de rompre ses liens avec la société de la mine d’Imouraren. Cette mine est la plus grande au monde avec des réserves estimées à 200 000 tonnes.
Mais ce n’est pas tout, la Somair, filiale détenue à 63% par Orano et qui exploite l’uranium d’Arlit, au nord du Niger, peine à exporter sa production. Le gouvernement de transition de Niamey impose une interdiction depuis un an.
Face à ces défis, l’entreprise a dû vendre sa production d’uranium, initialement destinée à financer la fermeture du site.
Cela montre que depuis le coup d’État qui a renversé l’ancien président Mohamed Bazoum il y a un an, Orano, détenue à 90% par l’État français, est confrontée à des difficultés majeures au Niger.
Par : Haby Coulibaly /Afrique Première Tv