Une Grande gueule du journalisme camerounais quitte le micro.

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Née à Douala le 16 janvier 1953, Suzanne était issue d’une fratrie de huit enfants. Elle a fréquenté l’école Petit Joss à Akwa pour ses études primaires. Elle a vécu au Cameroun jusqu’à l’âge de 10 ans, puis a déménagé en France pour poursuivre ses études.

Suzanne a obtenu un doctorat en linguistique en 1976 à l’Université Paris-III, puis un MBA en gestion culturelle en 1989. Elle a également réalisé une thèse sur la dissidence politique au sein d’un parti politique (UPC) union des populations du Cameroun et a obtenu un DEA de sciences politiques en 1997 à l’Université de Bordeaux.

Elle était membre de l’Union nationale des étudiants camerounais et de l’UPC, même si elle a quitté l’organisation en 1998. Suzanne est devenue journaliste en 1992 pour honorer son père, Iwiyè Kala-Lobè, journaliste et fondateur de Présence Africaine.

Tout au long de sa carrière, Suzanne a animé diverses émissions de radio et a finalement créé sa propre société de production, EBK Productions. Elle a été nommée l’un des neuf membres du Conseil national de la communication le 23 février 2013 par le président Paul Biya.

En plus de son rôle au sein du conseil, Suzanne était également responsable de la communication à Hysacam. Son héritage perdure à travers son travail de journalisme et d’activisme au Cameroun.

Elle meurt le 1er août 2024 à la suite d’une courte maladie.

La disparition de cette grande figure du journalisme et de la littérature africaine laisse un vide incomblable dans une Afrique actuelle en quête de libération.

Par Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv

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