Un ancien anti-balaka libéré par la CPI, et demande réparation, pour les préjudices subis.

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Photo de Maxime Mokom, l’ex-chef de la milice centrafricaine anti-balaka, libéré par la CPI. Ici pendant son procès à la CPI.

Aujourd’hui, le cas de Maxime Mokom revient sur le devant de la scène à la CPI. Après avoir passé 19 mois en prison, il a été libéré avant même le début de son procès. Le procureur n’a pas pu prouver qu’il était coupable des crimes dont il était accusé, alors ils l’ont laissé partir. Ils ont déclaré qu’ils n’avaient pas suffisamment de témoins pour étayer leurs accusations. Maxime Mokom faisait face à 20 accusations de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre en République centrafricaine.

La CPI ne l’ayant pas aidé, Maxime Mokom a demandé l’asile dans un pays européen et réclame près de 3 millions d’euros de dommages et intérêts à la CPI, plus 500 000 euros supplémentaires pour sa famille.

« Maxime Mokom a dit qu’il a été mis dehors par la Cour pénale internationale. Il a parlé aux juges de son arrestation, de ses 19 mois en prison et de comment il a été libéré.

Maxime voulait que la Cour lui trouve un pays où il pourrait vivre en sécurité, car il ne pouvait pas retourner au Tchad – où il a été arrêté en 2022 ou à Bangui. Il a expliqué que s’il retournait en République centrafricaine, il serait persécuté à cause de son opposition au gouvernement.

Peu de temps avant sa libération, Mokom a été condamné à la prison à vie par un tribunal à Bangui. La Cour a dit qu’elle n’était pas obligée de trouver un pays pour lui.

Maxime Mokom a demandé l’asile en Europe et veut être indemnisé pour les souffrances qu’il a endurées. D’autres personnes acquittées par la Cour ont demandé des compensations mais n’ont pas eu gain de cause.

Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première Tv

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