Alger persiste dans la dynamique de nuire les efforts de lutte contre le terrorisme de l’AES.

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La carte de l’AES et ses trois dirigeants, constamment attaqués par l’Algérie.

Le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga, a démenti les allégations algériennes selon lesquelles le drone aurait pénétré dans son espace aérien, affirmant que cet incident témoigne du soutien présumé de l’Algérie au terrorisme. En réponse, le Mali a convoqué l’ambassadeur d’Algérie et décidé de se retirer d’un partenariat militaire régional de quinze ans.

Ces événements surviennent dans un contexte de tensions croissantes entre l’Algérie et ses voisins du sud. Depuis leur arrivée au pouvoir, les gouvernements révolutionnaires des pays de l’AES ont quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour former leur propre alliance en septembre.

Rida Lyammouri, du Centre politique pour le Nouveau Sud, estime qu’une escalade militaire est peu probable, mais s’attend à une intensification des tensions diplomatiques. L’Algérie, acteur clé de la médiation des conflits au Mali, a vu ses relations avec ce pays se détériorer depuis les coups d’État militaires de 2020 et 2021.

Parallèlement, le choix du Mali de s’appuyer sur des partenaires comme la Russie et d’acquérir des drones turcs témoigne d’un changement d’alliance, contrastant avec la surveillance étroite exercée par l’Algérie sur la situation à sa frontière sud. Des vidéos de groupes rebelles montrent les restes du drone, fabriqué par la société turque Baykar, ce qui accroît les soupçons et la méfiance entre les deux pays.

Par : Haby Coulibaly / Afrique Première TV

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