Burundi : le Président Evariste Ndayishimiye engage un vaste plan de désengorgement du milieu carcéral.

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Photo du président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, lors de son passage à l’Assemblée Générale ordinaire de l’ONU.

Le processus s’applique à toutes les personnes emprisonnées pour des délits mineurs. Sur un total de 13 211 détenus, 5 442 seront libérés, soit 41 % de la population carcérale.

« Cette grâce n’est pas imposée par la loi, car nous ne gracions pas les innocents. C’est une opportunité donnée à nos frères et sœurs de changer, de se convertir et de contribuer au développement du Burundi », a déclaré Evariste Ndayishimiye, président du Burundi.

D’ici deux semaines, tous ces individus auront l’occasion de repartir à zéro, et l’Observatoire de lutte contre la corruption et la gabegie économique espère que les Burundais en exil pourront eux aussi bénéficier de la clémence du Président.

« C’est une bonne chose. Mais le président devrait aussi prendre des mesures politiques pour encourager les Burundais à rentrer », a déclaré Gabriel Rufyiri, président de l’organisation anti-corruption Olucome.

Le Burundi compte onze prisons avec une population carcérale qui dépasse largement leur capacité d’accueil, l’une des raisons qui a motivé la décision du chef d’Etat burundais de prendre cette importante décision de libérer une importante population carcérale.

Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première Tv

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