Un campement temporaire de migrants devant la mairie de Paris a été vidé jeudi, juste avant la cérémonie d’ouverture des JO.
Les bus sont arrivés après trois jours de protestations de centaines de migrants et autres sans-abri à Paris.
Parmi eux se trouvaient Natacha Louise Gbetie, une migrante burkinabé de 36 ans, et son fils d’un an.
Mme Gbetie, qui travaillait comme comptable dans son pays d’origine, a déménagé à Montpellier, dans le sud de la France, avec sa famille il y a cinq ans.
« Nous avons des enfants qui sont français et, par naissance, ne sont pas originaires d’un autre pays mais de France. Qui pense à eux ?
Des manifestations ont eu lieu pour s’opposer au démantèlement des camps de sans-abri par les autorités.
Christophe Noël Du Payrat, directeur de cabinet du gouvernement régional d’Île-de-France, qui entoure Paris, a déclaré qu’il ne pouvait pas « comprendre » les critiques contre le gouvernement, car celui-ci est « très déterminé » à prendre en charge les migrants.
Les migrants et les sans-abri à Paris ont été embarqués dans des bus par des dizaines de policiers armés, qui ont bouclé le quartier et, pendant un certain temps, n’ont permis à personne de sortir, y compris les volontaires.
Nathan Lequeux, organisateur du groupe activiste Utopia 56, a déclaré que les actions d’aujourd’hui constituaient un « nettoyage social » de la part des autorités françaises.
Par : Yan Obama / Afrique Première Tv