Le chef de la diplomatie du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traoré, a déclaré que la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Niger et le Mali « sera notre salut », soulignant que l’objectif principal est de protéger les populations du Sahel.
Karamoko Jean Marie Traoré, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, a pris la parole lors du débat de haut niveau de l’Assemblée générale (30 septembre) à New York.
En raison des besoins sécuritaires du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé, le 16 septembre 2023, de créer en pleine souveraineté l’Alliance des États du Sahel (AES).
Il a mentionné que « le soutien populaire et l’enthousiasme générés par la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sont dus à l’échec et à l’incapacité des institutions et mécanismes sous-régionaux à répondre aux préoccupations sécuritaires de nos populations ».
Le ministre des Affaires étrangères, M. Traoré, a également réaffirmé « le professionnalisme et le comportement exemplaire » des Forces de défense et de sécurité (FDS) du pays, « démontrés par leur participation aux opérations de maintien de la paix et, comme nous l’avons reconnu à plusieurs reprises lors de ce forum, le la formation et l’examen de nos forces de défense et de nos volontaires au droit international humanitaire garantissent que notre comportement professionnel est irréprochable en termes de respect des droits de l’homme.
Concernant la réforme du Conseil de sécurité, le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Il est temps pour le continent africain de participer pleinement au Conseil de sécurité des Nations Unies, conformément à la position africaine exprimée dans le consensus qui l’a soutenu ».
« Cela nous permettra d’établir le caractère universel de l’ONU et de corriger l’injustice persistante à l’égard de l’Afrique », a-t-il conclu.
Par : Haby Coulibaly / Afrique Première Tv