Le siège de l’ONG Nouveaux Droits de l’Homme, très impliquée dans la lutte pour les libertés individuelles et les droits humains au Cameroun, a été cambriolé dans la nuit de samedi 18 au dimanche 19 janvier. New Human Rights, qui a immédiatement contacté la police, qualifie cet acte de cambriolage criminel.
Au siège des Nouveaux Droits de l’Homme, dans le quartier Nkol Eton, les policiers enquêtent sur les traces de l’effraction. Serrures cassées, cadenas coupés, documents éparpillés au sol. Deux jours après l’effraction, les traces du cambriolage sont encore visibles dans le bureau du directeur, Cyrille Rolande Bechon : « Ma porte était fermée. Ils l’ont forcée, ont tout bouleversé. Ils ont fouillé partout, ont pris des choses.»
Difficile pour la demi-douzaine d’employés présents dans les bureaux de travailler après le vol des unités centrales de tous les postes informatiques, des disques durs et des clés USB. Matériel informatique contenant des informations sensibles prises par les cambrioleurs. Pour New Human Rights, il ne s’agit pas d’un cambriolage typique.
« C’est sans précédent pour nous. C’est difficile et cela crée une situation traumatisante avec le retrait du drapeau. Mais nous ne sommes pas très surpris car depuis des mois, il y a une multiplication des menaces, des intimidations, comme vous le savez, dans le contexte des libertés publiques au Cameroun, les pressions auxquelles ces organisations sont confrontées, nos positions et autres », poursuit la directrice, Cyrille Rolande Bechon.
New Human Rights a porté plainte auprès de la police et appelle les autorités compétentes à faire la lumière sur cette affaire.
Par : Arlette Ngo Nlénd / Afrique Première TV