Les soldats ukrainiens sommés de tenir le morceau de territoire de Koursk, jusqu’à l’investiture de Donald Trump en janvier prochain.

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Photo des troupes ukrainiennes.

Les États-Unis sont déçus de l’incapacité de Kiev à combler le manque de recrues, selon le Washington Post. « Nous n’en voyons pas l’intérêt. Notre terre n’est pas ici », ont déclaré les soldats. La BBC a d’emblée donné le ton. Dans un article publié le 2 décembre sur la situation des forces ukrainiennes à Koursk, le média britannique a mis en avant des SMS envoyés par des soldats ukrainiens dans la région, dressant un sombre tableau d’une bataille qu’ils ne comprennent pas vraiment et qu’ils craignent de perdre. « Les ordres désormais, disaient-ils, étaient de conserver cette petite bande de territoire russe jusqu’à ce qu’un nouveau président américain, doté d’une nouvelle politique, arrive à la Maison Blanche à la fin janvier », indique également l’article.

« Notre tâche principale est de conserver autant de territoire que possible jusqu’à l’investiture de Trump et le début des négociations », a déclaré un soldat ukrainien à la BBC. Tout cela pour « pouvoir l’échanger plus tard contre quelque chose. Personne ne sait quoi », a-t-il ajouté. Les médias britanniques évoquent, avec plusieurs témoignages, des conditions météorologiques « désastreuses » et un manque de sommeil « chronique » provoqué par des « bombardements constants de la Russie », le tout sur fond de recul continu face à des Russes « en train de reconquérir progressivement du territoire ». « Personne ne s’assoit dans une tranchée froide pour prier pour des missiles. » La BBC a évoqué la décision des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni d’autoriser Kiev à tirer des armes à longue portée en profondeur sur le territoire russe.

Le média britannique a remarqué que les choses ne s’annoncent pas très bien pour le moral. Ils ont dit : « Personne ne veut rester assis dans une tranchée froide à prier pour des missiles. » La diplomatie russe estime que la Russie peut travailler avec la Corée du Nord sur des questions militaires. Washington a donné son accord pour utiliser des armes parce qu’il avait entendu dire que des soldats nord-coréens pourraient se joindre au combat. Mais la BBC affirme que les soldats ukrainiens n’en ont encore vu aucun. On leur a demandé de capturer un prisonnier nord-coréen, de préférence avec des documents. Un soldat a plaisanté : « Il est difficile de trouver un Coréen dans la sombre forêt de Koursk, surtout s’il n’est pas là. »

L’armée ukrainienne manque encore de soldats, même avec l’aide américaine. Le Washington Post affirme que même s’ils envoient davantage d’armes, les Américains seront frustrés par le fait que les dirigeants ukrainiens n’abaissent pas l’âge de la conscription. Le ministère russe de la Défense a déclaré que l’Ukraine avait perdu plus de 37 000 soldats dans les combats près de Koursk. Par : Gaëlle Villeneuve / Afrique Première Tv

3 commentaires sur « Les soldats ukrainiens sommés de tenir le morceau de territoire de Koursk, jusqu’à l’investiture de Donald Trump en janvier prochain. »

  1. L’orgueil et l’ignorance doivent céder leur place a la fraternité du peuple Russe et Ukrainien pour y arriver a un cessez-le-feu.
    Trop de gens meurent pour des politiciens haineux .
    Zelensky Mettons une fin a cette guerre ,vous ne la gang nera pas .
    Vous obéissez a l’OTAN et aux Occidentaux mais c’est votre Pays qui en paie le prix du sang .
    J’aime l’Ukraine ,j’aime la Russie .
    Faisons la Paix ,montrez au monde Putin et Zelensky que vous avez plus en commun que ceux qui espèrent voir vos pays en cendre pour satisfaire leur plan et leur orgueil.
    Un Haytien .
    Le premier pays negre indépendant du monde
    HaYti.

    1. Je suis du même avis que vous, mettre toutes les considérations de côté et trouver un terrain d’entente serait l’idéal, mais hélas ! La réalité est que l’Ukraine mène la guerre des USA et l’OTAN, il est question de vouloir affaiblir la Russie, ce qui n’est pas possible. Alors il faut passer à la table de négociation comme lors des premières heures de l’opération spéciale russe.

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