Naufrage au Mozambique : 98 personnes sont mortes, dont de nombreux enfants

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Le bateau, transportant environ 130 personnes, dont de nombreux enfants, a rencontré des problèmes dimanche soir alors qu’il se dirigeait vers l’île du Mozambique, située au large de la province septentrionale de Nampula. Le bateau a chaviré, entraînant la perte tragique de 98 vies.

Les autorités ont initialement déclaré que le bateau avait coulé parce qu’il était surchargé et impropre au transport de passagers. Il a été précisé par la suite que le bateau avait chaviré après avoir pris l’eau.

Un membre d’équipage, Menque Amade, qui a survécu à l’accident, a déclaré : « L’eau a rempli le bateau… et la tragédie s’est produite. » Jusqu’à présent, douze survivants ont été retrouvés, mais le nombre de personnes disparues reste incertain.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé ses plus sincères condoléances au gouvernement et au peuple du Mozambique.

Parmi les corps retrouvés se trouvaient trois enfants. Des images télévisées montrent une foule rassemblée autour d’un grand bateau en bois rouge et vert remorqué sur une plage. Certains regardent la mer agitée, tandis que d’autres se tiennent à côté des corps recouverts de couvertures au sol.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a exprimé sa profonde tristesse face à la tragédie survenue au Mozambique. La panique s’est répandue parmi les passagers qui tentaient d’échapper à de fausses informations sur une épidémie de choléra. La province de Nampula a été la plus durement touchée, avec un tiers des cas concentrés là-bas. Malgré les efforts de sensibilisation et de prévention contre la maladie, certains villageois ont été effrayés par la présence accrue des médecins et ont fui. Le bateau à bord duquel ils étaient embarqués a chaviré, entraînant un tragique accident. Une enquête est en cours pour déterminer les causes du naufrage. Le Mozambique, est confronté au choléra et aux attaques de djihadistes dans la province de Cabo Delgado. La découverte de réserves de gaz naturel dans la région a suscité l’espoir d’un développement économique, mais l’insurrection a constitué une menace pour ce progrès potentiel.

Plus de 5.000 personnes ont été tuées et près d’un million ont dû fuir leurs foyers depuis le début des violences.

Par Arsène de Bangweni

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