Dans un article paru dans The Sun du jeudi 29 août, l’ancien garde du corps de Michael Jackson revient sur les années difficiles que la star a traversées avant sa mort subite, qui a probablement joué un rôle dans son décès.
Le 29 août est un jour important car il aurait été le 66ème anniversaire de Michael Jackson si l’artiste n’était pas tragiquement décédé le 25 juin 2009. Quinze ans après sa mort, ses fans pleurent toujours sa perte, et de nombreuses personnes qui ont eu le privilège de le voir le connaître garde de précieux souvenirs de leur temps avec la star. Bill Whitfield, qui était son garde du corps depuis décembre 2006, a partagé dans The Sun ses réflexions sur la mort inattendue de son patron, l’attribuant en partie aux défis auxquels le chanteur a été confronté en raison de graves accusations qui ont terni sa réputation.
Pris d’une overdose de drogue, Michael Jackson semblait avoir été profondément affecté par les allégations de maltraitance sur enfants dans les années qui ont précédé sa mort, jusqu’au désespoir. En réfléchissant aux deux procès auxquels l’artiste a été confronté, le garde du corps a expliqué que son patron était très triste. Observant de près le chanteur pour déterminer son comportement avec les mineurs de son entourage, Bill Whitfield a déclaré : « Il fallait être à ses côtés pour le connaître, et j’étais là. Donc non, ce n’était pas lui. Et ça me surprend toujours de le connaître. J’entends des choses comme ça. Je suis juste désolé qu’il ne soit pas resté assez longtemps pour raconter sa version de l’histoire afin que les gens puissent mieux comprendre qui il était. Selon son ancien garde du corps, il est clair qu’il ne ferait jamais de mal à un enfant et l’homme décrit dans les médias ou au tribunal n’était pas celui qu’il a connu.
Il s’est d’ailleurs souvenu d’une phrase lancée par Michael Jackson, à savoir « qu’il se trancherait les veines avant de blesser un enfant ». Ces « accusations lui ont fait du mal » et l’ont même « changé ». Vivant reclus après le deuxième procès, le chanteur aurait décidé de ne plus aller à Neverland, son paradis où il pouvait retrouver son innocence. Le fait que l’affaire ait été publique a aussi eu des conséquences terribles sur le moral de l’artiste, qui n’a jamais cessé de nier les faits graves dont on l’accusait. « Je voyais qu’il était un peu plus fragile que d’habitude. Je voyais que ça lui pesait […]. Il était vraiment stressé et le stress tue », a affirmé l’ancien protecteur de MJ, qui avait l’habitude de laisser la star rouler le soir en voiture, à trois ou quatre heures du matin, pour se changer les idées. « Je sais qu’il traversait une période difficile et il faisait de longs trajets pour réfléchir », a-t-il confié avec émotion.
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv