Selon le service de renseignement extérieur russe, (SVR) les otaniens sont en train de planifier des attaques terroristes contre ses bases militaires en Syrie.

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Le siège des services de renseignement extérieurs russes (SVR) à Moscou.

Le SVR prévient que les services de renseignement américains et britanniques envisagent une série d’attaques terroristes contre des cibles militaires russes en Syrie pour faire pression sur Moscou afin qu’elle retire ses troupes après la chute de Bachar al-Assad. Le SVR estime que l’administration américaine sortante et les dirigeants britanniques veulent empêcher la stabilité en Syrie et maintenir le chaos dans la région pour atteindre leurs objectifs géopolitiques à long terme. La présence militaire russe en Syrie est considérée comme un obstacle à ce projet. Le SVR affirme que les responsables du MI6 et de la CIA ont ordonné aux commandants de l’Etat islamique en Syrie de mener ces attaques à l’aide de drones d’attaque.

Avant de poursuivre : « Afin de dissimuler leur implication dans les attaques planifiées par l’État islamique (EI), les commandements militaires des États-Unis et de la Grande-Bretagne ont ordonné à leurs forces aériennes de continuer à frapper les positions de l’EI, dont les militants avaient été informés d’avance. » Washington entend maintenir sa présence militaire en Syrie au nom de la lutte contre l’EI. Le 18 décembre, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a « conseillé » à l’équipe du président élu Donald Trump de maintenir des forces en Syrie pour combattre la menace de l’EI, car depuis la chute du gouvernement Assad, l’organisation « a commencé à rechercher toutes les opportunités » pour reconstruire, croître, se propager et créer une plate-forme à partir de laquelle menacer les États-Unis et les Américains du monde entier. » Le 10 décembre, un haut responsable de l’administration Biden a déclaré au Washington Post que les États-Unis n’étaient pas encore prêts à lever les sanctions contre la Syrie et s’en tenaient à une politique de non-ingérence dans la situation du pays, sauf dans la lutte contre l’EI. Le contingent militaire américain en Syrie continue de frapper les sites de l’organisation terroriste. Fin novembre, les jihadistes syriens menés par Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ont lancé une vaste offensive à travers le pays, s’emparant de plusieurs grandes villes dont la capitale Damas et provoquant la chute de Bachar al-Assad, qui a obtenu l’asile en Russie. Le 8 décembre, HTS, ancienne branche d’Al-Qaïda qui reste classée comme « terroriste » par plusieurs gouvernements, a annoncé la formation d’un gouvernement de transition. Bachar al-Assad, qui dirigeait le pays depuis 2000, a fui vers la Russie.

Par Arsène de Bangweni / Afrique Première TV

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