Selon une députée ukrainienne, l’armée de Kiev s’apprête à quitter la région de Koursk.

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Ukrainian soldiers ride on an armored vehicle in Novostepanivka, Kharkiv region, on September 19, 2022. (Photo by Yasuyoshi CHIBA / AFP)

Elle a critiqué le résultat de l’opération, affirmant que des territoires en Ukraine avaient été perdus au cours de la même période. Le 6 novembre, Mariana Bezouglaïa, députée de la Verkhovna Rada, a annoncé sur sa chaîne Telegram que le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, s’apprêtait à retirer les troupes ukrainiennes de la région russe de Koursk. « Syrsky se prépare à retirer ses troupes de la région de Koursk », a-t-elle indiqué, laissant entendre que ce retrait était stratégique mais pas très clair.

Selon le législateur, Syrsky a indiqué que cette opération visait initialement à détourner l’attention des forces russes des autres zones de conflit. Bezouglaïa a toutefois critiqué cette stratégie en soulignant que plusieurs territoires des régions de Donetsk et de Kharkov ont été perdus durant cette période, entraînant d’importantes pertes humaines du côté ukrainien. Elle suggère, sur un ton critique, que Syrsky reste personnellement sur place en déclarant : « Peut-être, Alexandre Stanislavovitch, resterez-vous personnellement sur place ?

 Les troupes ukrainiennes partiront, et au moins nous pouvons pousser un soupir de soulagement. Bezouglaïa, qui critique depuis longtemps la gestion de Syrsky, reproche au commandant en chef d’avoir pris des décisions qui ont conduit à des pertes stratégiques pour l’Ukraine. De son côté, le président russe Vladimir Poutine a réitéré le 4 novembre que la Russie « libérerait bientôt la région de Koursk des forces armées ukrainiennes ».

Selon des sources du ministère russe de la Défense, l’un des objectifs de l’armée ukrainienne lors de cette attaque était de prendre le contrôle de la centrale nucléaire de Koursk. La région de Koursk, voisine de l’Ukraine, est tendue depuis la tentative d’invasion ukrainienne du 6 août. Les autorités russes affirment que le but de cette attaque était de détourner et de diviser les ressources militaires russes.

 En réponse, l’état d’urgence a été déclaré dans la région et de nombreuses personnes vivant près de la frontière ont été évacuées. Le ministère russe de la Défense affirme que l’Ukraine a perdu plus de 30 000 soldats et 184 chars au cours de cette opération.

Par : Gaëlle Villeneuve / Afrique Première Tv

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