Burundi-Environnement : L’Ambassade de France, Imisiba, World Future Active et CMDI main dans la main pour la réussite du projet PISCCA.

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Pendant deux jours, du 14 au 15 mars 2024, une réflexion commune a été organisée à Kigamba, dans la province de Cankuzo, entre les coopérateurs et le formateur du projet, M. Franck Ferrenbach, directeur d’Imisiba, CMDI, et World Future Active.

Après l’arrivée de la délégation du formateur, une inspection du premier site situé à Kigamba, géré par M. Emmanuel Ntahonda, Coordonnateur de l’association CMDI, a eu lieu. La visite s’est terminée avec la satisfaction de l’expert compte tenu des multiples avancées réalisées sur le projet.

Ensuite, un atelier axé sur la valorisation des déchets organiques, le lombricompostage et la coopérative, incluant la recette du lombricompostage, des travaux pratiques au marché local.

Les objectifs de la journée :

Objectif principal : Contribuer aux déchets organiques pour la production de lombricompost.

Objectifs secondaires : Comprendre l’importance de la coopération, s’initier au tri et à la valorisation des déchets organiques, encourager l’engagement communautaire. L’impact des déchets sur l’environnement et la santé publique.

Le lombricompostage et la coopérative :

Identifier les déchets pour le lombricompostage, identifier les bons et les mauvais déchets pour le lombricompostage.

De déchets différents, comme les déchets organiques, les déchets recyclables, et les déchets dangereux, peuvent être trouvés dans nos communautés. Ces déchets proviennent de divers endroits comme les marchés locaux, les restaurants, les maisons, les fermes, et les écoles. Pour s’assurer que ces déchets sont collectés de manière sûre et efficace, il est important d’utiliser les bons conteneurs, d’éduquer les gens, de couvrir les conteneurs, et de porter des équipements de protection.

Pendant la formation M Ferrenbach a fait savoir qu’il était crucial de trier les déchets à la source, d’éviter la contamination, et de contrôler la qualité. Lors de l’atelier sur la collecte des biodéchets, les participants ont discuté de l’identification des sources de biodéchets, de l’implication de la communauté, des besoins en matériel, et de la planification. Ils ont également parlé des avantages pour la communauté, des collectivités pouvant soutenir le projet, et des étapes nécessaires pour collecter les biodéchets publics et privés. Enfin, un plan d’action concret avec des rôles, des responsabilités, et un calendrier a été établi pour guider les efforts de collecte des biodéchets.

Un plan d’action élaboré

Premièrement, il est important de déterminer qui fait quoi et quand. Un planning avec les rôles et responsabilités de chacun a été proposé.

Ensuite, le besoin de bénévoles ou de coordinateurs pour aider dans chaque partie du plan.

L’implication de la communauté.

Une déclaration de collaboration avec la collectivité locale a été faite par le représentant du Magistrat communal. Par ailleurs des réunions de suivi pour voir comment les choses se passent et apporter des changements si nécessaires ont été préconisées.

Pour le plan d’action communautaire, il commencera par faire passer le message et organiser des séances de formation pour impliquer davantage de personnes. Des brochures et des affiches seront réalisées pour tenir tout le monde informé.

Des endroits dans la communauté où les gens pourront déposer leurs déchets alimentaires, comme dans les marchés, les écoles et les églises. Des conteneurs et des outils pour permettre aux gens de recycler facilement leurs déchets. Des équipes seront former pour aider à la collecte des déchets.

Des horaires réguliers pour collecter les déchets et les équipes veilleront à ce que tout le monde sache quand les jeter.

Un grand événement de lancement du programme est prévu. L’efficacité du programme sera prise en compte pour voir si une différence dans la réduction des déchets et l’amélioration de la qualité des sols est observée.

L’engagement des institutions nationales et internationales

Les institutions locales s’impliqueront pour soutenir le programme et s’assurer qu’il dure dans le temps. Ils envisagent également de s’associer avec des entreprises locales pour trouver des moyens d’utiliser les déchets de manière positive, comme la production d’énergie ou le compostage à grande échelle. L’objectif principal de l’atelier était d’aider chacun à comprendre l’importance du projet PISCCA et la possibilité de le réaliser. Samedi matin, la délégation s’est rendue sur d’autres sites à proximité de Kigamba pour vérifier l’avancement de la construction des bacs.

L’ambassade de France est un partenaire clé du projet, aidant le gouvernement burundais à améliorer les sols agricoles, via le projet PISCCA, aux côtés d’Imisiba, World Future Active et CMDI, projet qui durera quinze mois.

Arsène De Bangweni

4 commentaires sur « Burundi-Environnement : L’Ambassade de France, Imisiba, World Future Active et CMDI main dans la main pour la réussite du projet PISCCA. »

  1. C’est vraiment une chose à louer, l’Afrique possède déjà une grande partie des sols épuisé par érosion, ou mauvaise utilisation des engrais.
    La lombriculture c’est un atout pour renouveler et protéger les sols Africains.

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