Burundi : Economie FIADI lance officiellement le programme d’incubation des Femmes Ingénieures Agronomes au Burundi, pour le développement agricole.

Spread the love

Ce vendredi 22 mars marquait le lancement officiel du programme d’incubation des Femmes Ingénieures Agronomes. FIADI s’arrime à la vision du Plan National de Développement du Burundi 2018-2027, pour apporter sa contribution, elle a initié plusieurs initiatives visant à atteindre ces objectifs qui sont :

Identifier les priorités des populations et définir leur trajectoire de croissance afin de concilier au mieux amélioration de la productivité agricole, modernisation des infrastructures de base, création d’emplois pour les jeunes et préservation des écosystèmes. A l’ordre du jour de cet événement, des professionnels de l’agriculture dont M. Côme NTIRANYIBAGIRA Coordonnateur du PRODER, Mme Bernadette Professeur à l’Université du Burundi, Mme Alphonsine NIJEMBERE Directrice de l’appui aux Organisations de Producteurs Agricoles au MINEAGRIE 2012 et le modérateur M. Arnold Jacques de Dixmude, Conseiller, Chef d’Equipe – Environnement Développement rural, économie énergétique, infrastructures, section Coopération à l’Union Européenne.

Ils animeront durant deux heures un panel au cours duquel les questions suivantes seront répondues :

– Mme Bernadette Professeur à l’Université du Burundi, 1 Quelles innovations ont déjà été réalisées par la faculté d’agronomie ?

2. La représentation des femmes à la faculté d’agronomie est-elle satisfaisante 3. Quelles sont les évolutions dans le domaine de l’agronomie au Burundi ?

4. Quels sont les impacts des nouvelles techniques agricoles ?

5. Comment le programme d’incubation pour femmes ingénieures agronomes peut-il compléter le programme académique ?

–   Mr. Côme NTIRANYIBAGIRA Coordonnateur de PRODER, 1 Quel est l’état actuel du monde agricole burundais ? Est-ce que les pratiques agricoles actuelles répondent aux besoins des consommateurs ?

2. Quelles sont les obstacles qui freinent le développement agricole au Burundi ?

3. Quel est le rôle des femmes ingénieures agronomes pour que le secteur soit propice ?

4. Quels sont les leviers qui développeraient le domaine de l’agriculture à travers les innovations des femmes professionnelles du métier ?

5. Comment orienter le Programme d’Incubation des Femmes Ingénieures Agronomes afin qu’elles répondent efficacement aux besoins spécifiques en agriculture ?

–  Mme. Alphonsine NIJEMBERE Directrice d’appui aux Organisations des Producteurs Agricoles à la MINEAGRIE 2012, 1. Quelles sont les politiques agricoles déjà mises en place ou politiques futures qui visent le développement de l’agriculture au Burundi ?

2. Est-ce que les femmes sont engagées et employées comme les hommes dans votre secteur ? si non, pourquoi ?

3. Quels sont les défis et opportunités d’être femmes dans le secteur de l’agriculture ?

4. Quel est le rôle des femmes ingénieures agronomes pour que votre secteur soit propice ?

5. Quels sont les leviers qui développeraient le domaine de l’agriculture à travers les innovations des femmes professionnelles du métier ?

Pendant deux heures, les panelistes et les participants comprenant des étudiants en agriculture, des chefs d’entreprise comme M. Franck Ferrenback directeur d’Imisiba, des membres d’Ingénieurs sans frontières, des professionnels retraités et des médias, ont parlé des problèmes du secteur agricole. L’un des principaux sujets de discussion était les stéréotypes selon lesquels l’agriculture est réservée aux hommes, ce qui a découragé de nombreuses femmes de poursuivre des études dans ce domaine. Même ceux qui parviennent à surmonter ces stéréotypes et étudient l’ingénierie agricole ont souvent du mal à trouver un emploi. Des facteurs tels qu’une mobilité limitée et la nécessité de parcourir de longues distances à moto ont rendu difficile l’accès aux opportunités de développement de compétences.

Les femmes agricoles sont également aux prises avec un manque de confiance de la part des entrepreneurs privés, des entreprises et des organisations, qui hésitent à leur donner la chance de montrer leurs compétences et leur expertise. En conséquence, ces femmes ne sont pas beaucoup reconnues pour leurs capacités.

Pour relever ces défis, il est important de soutenir le développement des compétences et de la visibilité des femmes agricoles de notre région selon les préconisations de FIADI. En créant un centre de formation et de démonstration en agriculture, nous pouvons aider les femmes à améliorer leurs compétences techniques, leur leadership et leur expertise. Cela contribuera également à briser les stéréotypes de genre et à promouvoir l’égalité des chances dans le secteur agricole.

En investissant dans le développement professionnel des femmes agronomes, nous nous engageons à créer un environnement inclusif et égalitaire où les femmes peuvent pleinement contribuer à la durabilité de l’agriculture, assurer leur propre indépendance économique et participer activement au développement de la région.

La création de ce centre de formation et de démonstration agricole pour les femmes agronomes constituera une étape cruciale pour combler les lacunes existantes, renforcer leurs compétences spécifiques, améliorer leur visibilité et leur donner l’opportunité de jouer un rôle de premier plan dans l’agriculture durable.

La FIADI a présenté les bénéfices du programme d’incubation :

– Accès aux ressources techniques, aux installations de recherche et aux experts de l’industrie.

– Un mentorat individuel par des professionnels expérimentés dans le domaine de l’agronomie.

– Formation et développement de diverses compétences.

– Accès aux opportunités de financement, de partenariat et de marketing.

– Intégration dans un réseau dynamique de jeunes femmes agronomes et autres acteurs de la filière.

L’objectif principal du programme est de créer des opportunités économiques et professionnelles pour les femmes agronomes, de renforcer leur rôle dans le développement agricole durable et de promouvoir l’égalité des sexes dans le secteur agricole.

Par ailleurs, FIADI est une organisation à but non lucratif créée par des femmes ingénieures burundaises issues de divers domaines des sciences appliquées. FIADI vise à améliorer considérablement la représentation des femmes dans les professions d’ingénieur traditionnellement dominées par les hommes. Plus précisément, FIADI travaille à :

Promouvoir les carrières d’ingénieur auprès des jeunes filles dans les secteurs de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Contribuer à la promotion des femmes ingénieures sur le marché du travail est un objectif important. En encourageant l’utilisation de techniques agricoles nouvelles et respectueuses de l’environnement, en mettant l’accent sur l’implication d’un plus grand nombre de femmes dans l’agronomie, FIADI crée un programme de soutien aux femmes ingénieures agronomes à travers le projet « ELIAG ». Ce projet est un partenariat avec le gouvernement pour provoquer un changement révolutionnaire dans l’enseignement agricole au Burundi.

L’objectif est de moderniser l’agriculture, de créer des emplois et d’accroître la richesse du pays. La mission ultime est que le Burundi devienne un pays émergent d’ici 2040 et un pays développé d’ici 2060. FIADI s’active pour y parvenir !

Par : Arsène de Bangweni

2 commentaires sur « Burundi : Economie FIADI lance officiellement le programme d’incubation des Femmes Ingénieures Agronomes au Burundi, pour le développement agricole. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *