Ali Bongo entame une deuxième grève de la faim, pour protester contre les conditions de détention de son épouse et son fils.

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Ali Bongo avec son épouse Sylvia, et son fils Nourridine Bongo.

L’année dernière, il avait déjà arrêté de manger pendant six semaines pour protester contre la détention et les mauvais traitements infligés à sa famille. Selon son avocate, le rapport médical sur la santé de sa femme et de son fils l’a profondément bouleversé. Sa femme souffre d’un problème de thyroïde et est exposée à un risque de cancer, tandis que son fils a un tympan perforé. Le médecin a recommandé une évacuation sanitaire à l’étranger pour un traitement approprié.

Il y a dix-sept mois, Ali Bongo a été renversé, mais il est désormais officiellement libre d’aller où il veut. Les militaires en charge affirment même qu’il pourrait aller se faire soigner dans un autre pays. Cependant, l’ancien président est toujours surveillé par les gardes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et ne quittera le Gabon que lorsque sa femme et son fils seront libérés de prison a-t-il déclaré.

Par : Line Ndiaye / Afrique Première TV

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