Le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé le conseil des ministres du mercredi 14 août 2024. Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a déclaré que le Conseil des ministres avait discuté de divers rapports et pris des décisions importantes pour le pays.
Au cours de la réunion, un décret a été approuvé portant création de l’Agence burkinabè de l’énergie atomique (ABEA) pour assurer l’indépendance énergétique du pays, promouvoir l’industrialisation et améliorer l’accès à l’électricité à l’échelle nationale.
En outre, deux rapports ont été adoptés par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Le premier rapport prévoyait le transfert des villages d’artisans vers la Foire Internationale de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) et la modification des statuts de la SIAO pour accueillir les villages transférés.
Le deuxième rapport portait sur la création d’une société d’économie mixte appelée Faso Rails, basée à Bobo-Dioulasso, pour développer un réseau ferroviaire national reliant les capitales provinciales. Cette initiative s’aligne sur la vision du président visant à améliorer les infrastructures de transport au Burkina Faso.
Une nouvelle société est en train de se créer au Burkina Faso avec un budget d’environ 70 milliards de FCFA. Elle sera créée dans 18 mois avec un capital de 10 milliards de FCFA, dont 75% sera détenu par l’État et les 25% restants ouverts aux investisseurs privés burkinabè.
Le ministère de l’Économie et des Finances a approuvé un décret concernant le paiement de services spécifiques pour les fonctionnaires et les experts. Ces services comprennent l’organisation d’événements internationaux, le recrutement d’experts extérieurs au gouvernement, la formation, l’organisation de concours et le soutien d’activités dans les écoles professionnelles et les universités.
Par ailleurs, un décret a été approuvé concernant les conditions et le paiement des services de protection rapprochée fournis par la police nationale et la gendarmerie aux particuliers. Ce décret vise à encadrer ces services et à donner au gouvernement le contrôle du déploiement de ce personnel.
Le ministère de la Santé a également annoncé que les cliniques mobiles du Burkina Faso fourniront désormais des services de santé gratuits. Cette décision rendra les soins de santé plus abordables pour la population cible, notamment la gratuité des mammographies et le dépistage des lésions précancéreuses du col de l’utérus.
Par Line Ndiaye / Afrique Première Tv