Le 23 juin, les femmes ingénieurs du monde entier célèbrent la Journée internationale des femmes ingénieures. Cette année, FIADI, le groupe de Femmes Ingénieures Actives pour le Développement Inclusif au Burundi, n’est pas resté à la marge de l’histoire, s’est assuré de participer à la célébration.

La journée a été initialement lancée au Royaume-Uni par la Women’s Engineering Society en tant qu’initiative nationale, mais elle est depuis devenue mondialement reconnue avec le soutien de l’UNESCO.
L’objectif de cette journée est d’encourager les organisations gouvernementales, éducatives, d’entreprise et autres à organiser des événements qui soutiennent et connectent les femmes ingénieurs pour un impact maximal. Les femmes ingénieures du Burundi, qui font partie de l’association à but non lucratif FIADI, ont célébré cet événement.

Le vibrato de cette année était de mettre en lumière les femmes les plus brillantes et les plus courageuses du monde de l’ingénierie, qui ont amélioré la vie quotidienne des gens et bâtissent un avenir meilleur. La Journée internationale des femmes ingénieures est l’occasion de faire connaître le travail et les réalisations des femmes ingénieures et de présenter les opportunités de carrière passionnantes disponibles dans ce domaine.
Au siège de l’association, FIADI un atelier a été organisé pour discuter des défis auxquels sont confrontées les femmes ingénieures au Burundi, partager les expériences de professionnelles chevronnées et inspirer la nouvelle génération à poursuivre une carrière dans l’ingénierie. Cette année, FIADI s’est jointe au reste du monde pour célébrer cette journée sous le thème « Amélioré par l’ingénierie ».
Des femmes influentes dans le domaine de l’ingénierie ont partagé leurs parcours professionnels et une feuille de route visant à améliorer la représentation des filles et des femmes dans les domaines de l’ingénierie et sur le marché du travail a été créée lors de l’événement.


Pendant quatre heures, les membres de FIADI et leurs invités ont discuté des stéréotypes qui découragent les jeunes filles burundaises d’entrer dans les écoles d’ingénieurs, brisant les barrières traditionnelles qui suggèrent que ces emplois sont réservés aux hommes. De jeunes femmes ingénieures ont posé des questions sur la compatibilité du métier d’ingénieur avec le fait d’être une bonne mère au foyer et sur le salaire par rapport à d’autres emplois.
Madame Janette Kaneza, la représentante locale de la FIADI au Burundi, a organisé une séance de travail en deux groupes pour élaborer une stratégie visant à encourager les filles des collèges et lycées à poursuivre ces carrières. Le Burundi compte une variété de femmes ingénieures spécialisées dans le génie civil, le génie mécanique, le génie rural, le génie informatique, l’enseignement dans l’ingénierie, etc. Ces femmes talentueuses travaillent dans le secteur public, le secteur privé, les institutions internationales et contribuent grandement au développement et à l’efficacité de leurs organisations.
Alors que la nouvelle année commence, FIADI est déterminée à toucher un public plus large à travers ses campagnes de sensibilisation et ses réseaux de communication pour éduquer et présenter les opportunités disponibles dans ce domaine de l’ingénierie.
Par : Arsène de Bangweni depuis Bujumbura