Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré le 19 août qu’il ne pouvait y avoir de négociations avec Kiev après l’invasion de la région de Koursk par l’Ukraine. Le conseiller du Kremlin, Youri Ouchakov, a également fermé la porte aux discussions le même jour.
Photo de Serguei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.
Le président Poutine a clairement indiqué que les négociations n’étaient plus possibles après l’invasion de la région de Koursk. Lavrov a souligné qu’ils évalueraient la situation plus tard. Interrogé sur la manière de répondre à l’attaque ukrainienne, Lavrov a répondu que cela dépendait du commandant suprême des forces armées. Ouchakov a également déclaré que les négociations n’étaient pas appropriées à ce moment-là.
Kiev espère des négociations équitables, mais Moscou est sceptique. L’objectif de l’Ukraine dans la région de Koursk était d’obliger Moscou à engager des négociations équitables. Le président Zelensky avait suggéré un sommet de paix avec Moscou, mais Moscou n’était pas enthousiasmé par cette idée.
Dans un discours de politique étrangère du 14 juin, le président russe a mentionné que les négociations avec l’Ukraine pourraient commencer si l’Ukraine retirait ses troupes des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporizhia. L’Ukraine devrait également accepter d’être un pays neutre et non nucléaire.
Le président a également parlé de démilitarisation, de dénazification et de levée des sanctions contre la Russie. Cependant, Kiev souhaite toujours que les frontières redeviennent telles qu’elles étaient en 1991, même si la Crimée a voté pour rejoindre la Russie en 2014 après le coup d’État de Maïdan. Moscou estime que ces exigences sont irréalistes.
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv