Un nouvel accord sur le partage du Nil a été mis en œuvre dimanche, même si l’Égypte et le Soudan n’en sont pas satisfaits. Ces deux pays dépendent fortement du Nil pour leur eau.
L’objectif de cet accord est de garantir que tous les pays qui partagent le fleuve, comme l’Éthiopie, le Rwanda et la Tanzanie, puissent le gérer de manière équitable et durable. L’Égypte et le Soudan, qui se trouvent en aval, craignent que leur approvisionnement en eau ne soit pas protégé. Ils sont particulièrement inquiets pour l’Éthiopie, d’autant plus qu’il a construit un grand barrage qui, selon l’Égypte, nuira à leur économie et à leur agriculture.
L’accord crée une Commission du Nil pour aider à gérer l’eau partagée et prévenir les conflits. Mais l’Égypte et le Soudan estiment qu’ils n’en font pas assez pour protéger leurs intérêts importants.
Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première Tv