



Quatre-vingt-seize anciens migrants ivoiriens récemment rentrés volontairement en Côte d’Ivoire ont reçu mercredi à Abidjan des chèques d’un montant total de 98 770 870 FCFA. La cérémonie était présidée par Mamadou Touré, ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique.
Cette cérémonie de remise de chèques était la deuxième du genre, après la première phase organisée en octobre dernier pour 150 anciens migrants.
« Vous n’avez pas besoin de passer par une migration irrégulière pour recevoir des chèques. Nous espérons que vous pourrez être de véritables partenaires dans la sensibilisation des autres jeunes. Il est important que vous soyez des ambassadeurs du gouvernement et que vous expliquiez à vos amis que la terre promise n’est pas toujours ailleurs », a déclaré le Ministre Mamadou Touré aux récipiendaires.
M. Touré a parlé aux personnes qui ont reçu des chèques pour leur dire d’utiliser l’argent de manière responsable. Il a assuré que le gouvernement tiendra ses promesses.
Il a mentionné que les ex-migrants se concentrent sur des secteurs comme le commerce, l’agriculture, l’artisanat, le transport et l’élevage.
Le ministre délégué, Pr Wautabouna Ouattara, a dit que le gouvernement continuera à sensibiliser sur l’immigration illégale. Il a encouragé les ex-migrants à rembourser leurs prêts et à éviter l’immigration illégale.
Il a aussi dit que la diaspora ivoirienne compte environ 1,2 million de personnes dans le monde.
En réponse, Anin Ange Edwige, porte-parole des anciens migrants bénéficiaires, a exprimé la gratitude de ses pairs envers le gouvernement ivoirien, affirmant que l’aide du gouvernement leur a permis de se sentir encore plus ivoiriens.
Récemment, un total de 1 667 migrants ivoiriens en détresse, dont 1 530 en transite en Tunisie, 92 du Niger et 45 du Soudan, ont été volontairement ramenés en Côte d’Ivoire par le gouvernement ivoirien.
Le gouvernement ivoirien met un accent depuis quelques années sur les politiques visant à convaincre les jeunes ivoiriens à ne pas emprunter ces chemins périlleux, le désert et la mer pour l’atteinte de l’El Dorado imaginaire.