Un récent rapport de Reporters sans frontières révèle un déclin de la liberté de la presse dans le monde entier. En Afrique, l’Afrique du Sud est pionnière en matière de protection des journalistes d’investigation. Cependant, le rapport souligne également que les attaques verbales contre les journalistes sont de plus en plus fréquentes. La Namibie et le Cap-Vert affichent également de bons résultats en matière de liberté de la presse, se classant respectivement 28e et 30e au niveau mondial. À l’inverse, certains pays africains sont en queue de peloton.

Le Cameroun, classé 131e sur 180, malgré un paysage médiatique diversifié, reste un pays dangereux pour les journalistes. Le meurtre tragique du journaliste Martinez Zogo en est un exemple flagrant. Assassinat qui demeure non élucidé !
Tout en bas du classement, l’Érythrée, à la 180e place, est un pays où il n’existe aucun média indépendant et où les journalistes sont détenus depuis des décennies. L’Égypte et la Tunisie sont également confrontées à des difficultés en matière de liberté de la presse, les promesses de liberté issues de la révolution de 2011 semblant s’estomper.
Par : Arlette Ngo Nlend / Afrique Première TV